Le drapeau actuel a été créé, il y aura 40 ans, sous la présidence de P.MOTTE et de Thérèse BOUDAILLIEZ.

Il est fait de polyamide (nylon), le polyester plus léger et infroissable n’existait pas encore et il a été fabriqué par une maison située à Bruges en Belgique.

Outre la Vierge, bien évidemment, il représente également un rouet pour rappeler les filatures de Roubaix, une fleur de lys pour le Diocèse de Lille. Le tout sur fond jaune qui est la couleur gagnante.

Les personnes qui ont participé à la réalisation du dessin sont Thérèse BOUDAILLIEZ, Babette MOTTE, M.Aimée WATINE et Brigitte BAYART.

Sous la coupe du responsable matériel des années 70 / 78, le drapeau actuel fut, à l’époque, une innovation, une révélation.

Pesant à peine 1,2 kg, hampe comprise, sa légère contexture la rend capable de flotter à la moindre bise. De plus, son ingénieuse hampe, inédite, en tronçons de carbone télescopiques auto-serrant, demeure la seule capable de propulser le drapeau à 3,5 m de hauteur, porteur compris, soit 0,37 m de mieux que les autres, et sans effort !

Les seuls vestiges conservés du précédent sont le fourreau en bandoulière, tout en cuir, et la pique en laiton en forme de fleurs de lys.

Rappelons que la bannière précédente, datait d’avant guerre. Elle pesait 4,750 kg et était faite en coton double face, enrichi de nombreux fils d’or et d’argent, avec incrustation en relief de perles et autres (rappelons-nous les vêtements sacerdotaux des années 50 !).

Le dessin initial a été oublié, la vétusté et l’humidité ayant eu raison de ce qui fut certainement à l’époque une œuvre d’art. La hampe de cette bannière était composée de 5 bâtons cylindriques en hêtre de teinte marron rougeâtre, d’un diamètre de 0,35 m sur toute la longueur, renforcés de bagues en laiton pour consolider l’emboîtement.

Peut-être le drapeau lillois pourrait-il encore illustrer ce passé !

Achille BAYART